Une rue dans le quartier moderne

Une rue dans le quartier moderne, s’intercalant entre le centre bourg et l’hôpital, de la rue du Bel air à la place de la Cité, un quartier «moderne» est né dans les années trente de la volonté du docteur Baruk alors directeur de l’établissement psychiatrique départemental. Il s’agit de donner au personnel soignant des conditions décentes de logement. Jusqu’à cette époque en effet le personnel doit, de manière épuisante, vivre au contact permanent des aliénés dans l’enceinte de l’hôpital. Désormais il peut vivre à l‘extérieur de l’hôpital : les cadres dans des pavillons individuels et les employés dans des bâtiments collectifs.


Place du quartier moderne

Place du quartier moderne

Telle qu’elle est à l’origine. Larges rues rectilignes, voirie soignée, trottoirs, habitat collectif, autant d’éléments innovants qui font de cette cité du personnel le premier lotissement moderne de Sainte-Gemmes, s’intercalant entre le centre bourg et l’hôpital, de la rue du Bel air à la place de la Cité. De 1934 à 1936, les employés et leurs familles déménagent vers leurs nouveaux logements. Les couples, avec ou sans enfants, ont droit à un appartement de deux pièces, les personnes célibataires à une seule pièce. Un grenier, une cave par famille, des toilettes collectives à chaque étage, ainsi que des lavoirs en ciment dans les sous-sol. Véritable révolution dans la vie de ces employés de l‘hôpital et leurs familles qui désormais deviennent des habitants véritables de la commune.


Quartier moderne

Quartier moderne.

On aperçoit le clocher de l’église, au centre de la photo. Au premier plan, un champ labouré, sur lequel seront construits, dans les années 70 (?) deux bâtiments et des garages et sur le côté droit de la rue, en vis-à-vis, quatre collectifs supplémentaires. Tous ces logements, rénovés et transformés, sont actuellement gérés par une société de HLM.


Construction de la route des Ponts de Cé

Construction de la route des Ponts de Cé.

En été 1936, le Front Populaire met en place une politique de grands travaux routiers d’utilité publique. Pelles, râteaux, seaux, brouettes servent au terrassement ; charrette et chevaux transportent les matériaux. C’est ainsi qu’est construite cette nouvelle liaison entre les Ponts-de-Cé et Bouchemaine passant par le bourg et le Port-Thibault, aujourd’hui délaissée au profit du CD 112, déviation construite au début des années 70 pour éviter la traversée de la zone habitée.


La nouvelle avenue, avec perspective vers St-Maurille des Ponts-de-Cé