Au détour des chemins et des routes, on découvre parfois entourés de parcs, des «châteaux» grandes et belles demeures dont certaines remontent à la Renaissance mais dont la plupart datent du XIXème. Institutions eclésiastiques, notables angevins ou bourgeoisie aisée ont cherché au cours des siècles à acquérir, dans l’espace situé entre la ville et la Loire, des propriétés, domaines de rapport mais surtout résidences permanentes ou estivales. Ces témoignages d’architectures variées ont intéressé de nombreux photographes angevins et même parisiens du début du XXème.
château édifié à la fin du XIXème pour M Chesneau-Morena, bijoutier à Angers et déjà propriétaire à la Roche du Port-Thibault. Cette belle demeure, magnifiquement située face à la Loire, est appelée Roche-Morna, pour la distinguer du petit château de la Roche (XVIIIème) encore visible de l’autre côté de la route, mais très modifié. Utilisée pendant quelques décennies comme colonie de vacances, elle est rachetée par le centre psychothérapique départemental pour y installer un service d’enfants en 1954. Le départ du service de psychiatrie juvéno-infantile est prévu pour 2012. Cliché envoyé en 1910.
Ce manoir en schiste et tuffeau à croisées de pierre avec chapelle et dépendances situé sur une légère éminence à proximité de la Maine, est achevé au XVème. Son premier propriétaire connu est un notable angevin, magistrat municipal, de l’entourage du Roi René. En 1769, le domaine est acquis, en même temps que celui de Chateaubriant, par Darlus de Monteclerc. La chapelle a disparu, mais le manoir conserve son allure originelle avec, en particulier, un ensemble rare de fresques profanes aux motifs de nature, reproduisant faune, flore locale, et des scènes de chasse et de vie rurale. Inscrit en 1988 à l’inventaire des monuments historiques. Cliché des années trente ?
Cette belle demeure est achetée en 1861 par Godart Faultrier, l’archéologue qui fouille le site romain des Châteliers, (classé monument historique en 1975) situé à proximité immédiate. Il occupe les fonctions de maire de Sainte-Gemmes de mai 1878 à janvier 1879. Une famille nombreuse, sans doute des maraîchers, habite ce logis qui a subi depuis un siècle peu de transformations, sinon quelques fenêtres bouchées. La maison n’a rien perdu de son élégance. On peut l’apercevoir de la D411, à partir de la place des Marronniers. Cliché antérieur à 1908.
La villa Antoinette
Photo particulièrement intéressante d’abord pour l’ architecture de cette villa type la Baule telle qu’il s’en est construit plusieurs à la fin du XIXème en bordure de Loire. Cette villa est située à l’extrémité Est du Pré Seigneur. Certains éléments du bâti de cette époque sont encore visibles aujourd’hui.
En 1872 Armand Laity ancien sénateur d’Empire acquiert un domaine agricole situé les deux versants de la crête rocheuse qui barre le nord de la commune. Il y édifie un château de style Renaissance et apporte tous ses soins à la création d’un parc à l’anglaise de 9 hect.pour lequel il fait appel au botaniste Gaston Allard. Après sa mort en 1889, le château change plusieurs fois de propriétaires. Loué aux Ursulines pour en faire un pensionnat de jeunes filles, il est occupé par la gestapo pendant la seconde guerre mondiale, puis est transformé en maison familiale de vacances, centre de repos et enfin séminaire de 1952 à 1971. La ville d’Angers l’acquiert et le transforme en 1976 en centre aéré. En 1914, il héberge des militaires en cantonnement que l’on voit ici dans un moment de détente.
Ce manoir du ou de la Tremblaye est situé à la limité nord de la commune, à l’intersection du chemin du Hutreau et du chemin du Fresne. Du logis édifié en tuffeau et schiste -à l’instar de Belligan- à partir de la fin du XVIème. Subsiste un donjon dont l’escalier à vis conduit à une poivrière et donne accès à un oratoire désaffecté. A gauche, un bâtiment XVIIIème La position stratégique privilégiée de l’édifice permet de surveiller au nord jusqu’à Angers, au sud jusqu’à la confluence et la vallée de la Loire. La famille Frain du Tremblaye est une des grandes familles angevines jusqu’à la Révolution. Cliché du début du XXème, qui fait partie d’une série consacrée aux «châteaux» de Sainte-Gemmes.
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