Le vieux moulin
Le vieux moulin

Un des nombreux moulins à vent de Sainte Gemmes : la seule rue des Moulins –autrefois rue de la Poste- en a comporté trois. Les vestiges de ce moulin de type «cavier», édifié au XVIIème et encore en activité au milieu du XIXème, sont encore visibles à proximité de la boulangerie. Il a perdu ses ailes et son mécanisme mais conserve sa masse et son massereau. Les meuniers ont tenu une place importante dans la vie sociale et économique gemmoise pendant des siècles. A l’époque où le cliché a été pris (début du XXème), ils ont tous disparu.


La Poste
La Poste

Construite en 1913. Année des grands changements dans la commune : l’électricité arrive à la mairie et l’éclairage public commence à être installé. On distingue bien les inscriptions Sainte Gemmes sur Loire à gauche et Caisse Nationale d’Epargne à droite. Après la construction de l’actuel bureau de poste à la fin des années quarante, l’ancienne Poste devint magasin de confection -mercerie- bonneterie, puis boulangerie-pâtisserie et enfin maison d’habitation.



L’Hôtel des Voyageurs
L’Hôtel des Voyageurs

Ouvert en 1914, rue de la Poste par Pierre Gélineau, personnage haut en couleurs, déjà propriétaire d’un magasin place de l’église, par ailleurs entrepreneur de monuments funéraires, qui a ouvert son établissement en 1914 avant même d’avoir obtenu l’autorisation nécessaire ! Ce qui lui vaut quelques ennuis avec la mairie. Au début des années trente, il transfère ses activités dans un nouveau bâtiment construit au coin de la rue de l’Eglise et de la rue de la Poste, qui deviendra l’actuel Café des voyageurs. Il pose ici avec sa femme et des militaires qui fréquentent son établissement. En 1929 s’ouvre à côté de l‘hôtel, un café – restaurant tenu par madame Isaac -cuisinière réputée- et doté en 1930-1 de la première pompe à essence de la commune.


Le café-tabac Ballu
Le café-tabac Ballu

Ouvert en 1927, situé au coin de la rue de la Janière et de l’actuelle rue de la Poste. Haut lieu de la vie sociale gemmoise : unique tabac de la commune jusqu’en 1932, siège des contributions indirectes, on y vient acheter tout ce dont on a besoin, téléphoner, prendre rendez-vous avec le médecin, boire une fillette ou s’y distraire : piano mécanique , billard, palets et autres jeux, sans compter les bals qui attirent la jeunesse. La patronne, « la mère Ballu », est une des figures les plus populaires de Sainte Gemmes des années trente et quarante. Elle pose, avec ses enfants, devant la voiture, celle du photographe, qu’on retrouve sur de nombreux clichés de la même époque, c’est à dire le milieu des années trente.


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