Le bras sud de l’île aux Chevaux (ou chenal de « la Coque ») est toujours en eau et offre peu d’intérêt ornithologique. Le bras nord, fortement ensablé, offre des conditions d’accueil plus favorables. Des migrateurs y font escale lorsqu’il se trouve partiellement en eau du printemps à l’automne. Ce sont essentiellement des Limicoles comme diverses espèces de Chevaliers qui s’alimentent dans les alluvions meubles au bord de l’eau. On y observe très régulièrement des troupes de Mouettes rieuses et deux espèces de hérons, le Héron cendré et l’Aigrette garzette (Egretta garzetta). Cette dernière qui a l’aspect d’un petit héron blanc est devenue fréquente depuis le milieu des années 80  à la suite d’une extension de ses colonies le long du littoral atlantique.

 

Héron cendré - Photo JJ Harrison  Aigrette garzette - Photo El Golli Mohamed

 

En hiver, des grands cormorans et quelques espèces de canards peuvent y stationner. Lors des vagues de froid, des canards nordiques font des apparitions. L’étroitesse et l’accessibilité du bras rendent rare l’observation de nicheurs caractéristiques des grèves.

 

Hirondelle de rivage - Photo Sand Martin  Martin pêcheur - Photo Andreas Trepte

 

L’Hirondelle de rivage (Riparia riparia) et le Martin pêcheur (Alcedo atthis) creusent les berges abruptes de l’île aux Chevaux pour y établir leur nid. L’Hirondelle est localisée à la berge sud de l’île en une colonie pouvant compter jusqu’à une centaine de couples.

 

Sterne naine - Photo JJHarrison  Sterne pierregarin

 

Les Sternes pierregarin (Sterna hirundo) et naine (Sterna albifrons) viennent régulièrement pécher depuis les colonies situées plus en amont.

 

Mouette rieuse - Photo Adrian Pingstone  Pic noir - Photo Alastair Rae 

 

Un nouvel arrivant est signalé dans l’île : le Pic noir (Dryocopus martius) qui se fait plus fréquent dans les plaines depuis les années 1950-1960. Il niche souvent dans les vieux peupliers.


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